Joëlle Eymery

Issue d’une famille d’artistes, Joëlle Eymery baigne dans l’art dès sa naissance. Son grand-père paternel est photographe, son père et un de ses frères dessinateurs et peintres et sa grand-mère paternelle écrit des poèmes, fait du théâtre et a une voix si magnifique qu’elle donne à sa petite-fille l’envie de recopier à toute vitesse les paroles de ses chansons, geste qui, selon Joëlle Eymery, explique son envie d’écrire. Petite, elle a tellement soif des mots qu’elle apprend à lire toute seule et lit tous les livres qui lui tombent sous la main, ce qui d’ailleurs lui permet de sauter une classe à l’école. Depuis, elle ne cesse d’écrire.

Pour autant, son parcours est quelque peu contrarié par une longue coupure due à des raisons professionnelles et familiales. Parce qu’elle travaille dans le secrétariat et élève ses trois enfants, Joëlle Eymery n’écrit plus. Alors, elle emmagasine dans sa tête tout ce qu’elle aurait pu écrire durant toutes ces années vécues en Corse.

Il y a un peu plus d’une dizaine d’années, elle reprend l’écriture, lui consacre beaucoup de temps et tente même l’aventure de la publication. En 2012 paraissent à compte d’auteur deux petits recueils réunissant les poèmes écrits durant son adolescence : Poèmes d’un jour et Quitter Partir. Puis en 2019 paraît L’amour sans arête. D’une nature plutôt timide et introvertie, Joëlle Eymery ne fait pas la promotion de ses recueils et ne retient de cette expérience que le seul plaisir de voir ses écrits édités. Membre du forum d’Accents Poétiques depuis sa réouverture en 2018, elle est repérée par le comité d’édition pour ses textes rocambolesques empreints de poésie réunis dans le présent recueil.