Patrick Duquoc
Né en 1968, Patrick Duquoc commence à écrire dès l’âge de 13 ans. Mais c’est seulement en 2006 que paraît son premier recueil intitulé ÉCRI(t)S DANS LA NUIT ET G(r)AINS DE LUMIÈRE aux éditions Mille Poètes. Il est suivi en 2007 d’un second intitulé À Vif d’Histoires… paru chez le même éditeur en collaboration avec l’aquarelliste québécoise Marlen Guérin. Durant cette période, il est très actif sur la toile, en particulier sur les sites Accents Poétiques, Francopolis et Mille Poètes.
Entre 2009 et 2012, il fait une thérapie qui change radicalement sa vie. Il commence à pratiquer la méditation et s’intéresse au taoïsme ainsi qu’à tout ce qui tourne autour du ne rien faire et du non agir. Il se forme alors à son nouveau métier, celui d’hypnothérapeute. Il rédige la préface de Renaissance contemporaine de Denise Guillet Telliug en 2011 et reprend lentement l’écriture. Sur son blog, il écrit à ce propos : « […] je suis passé de l’autre côté de ce miroir, qui était fortement teinté de sombre auparavant. Depuis 2012, j’écris donc moins, mes textes sont par contre maintenant du côté de la lumière, des sens, du sensuel »[1]. Dans Chroniques du Poisson Silencieux – inédit dont certains extraits sont publiés sur Francopolis –, il raconte que sa manière de percevoir le monde a changé. Mais l’envie d’écrire n’y est plus vraiment. Il explique cette perte d’envie par le fait qu’il aille bien. Avant, l’écriture était une soupape pour garder un certain équilibre mais maintenant que l’équilibre est trouvé, écrire n’a plus de sens, pense-t-il. Il se tourne alors vers les arts visuels qui l’ont toujours vivement intéressés et participe avec Marc Binninger à un projet de photographies et de textes autour de la Déclaration des Droits Humains de 1948 exposé à Paris.
Et pourtant, à son grand étonnement, l’écriture revient en force en 2017 et s’enracine dans un rêve ou « expérience spirituelle » qui l’avait particulièrement marqué deux ans auparavant mais dont il ne savait que faire à l’époque. C’est ainsi qu’il se retrouve à écrire quarante nuits de suite ces Lettres avec Élise et leurs suites, à savoir Dans les annexes de la Quarantaine (inédit) et Des îles et des eaux – graphies (inédit), formant un triptyque auquel se rattache un recueil de textes à part intitulé Intermèdes et morceaux (inédit). Depuis le flux de son écriture s’est calmé mais tout porte à croire qu’il reviendra.
On peut suivre Patrick Duquoc sur son blog et sa page Facebook.
[1] http://pant.savarts.com (01.08.2018)