Jean-François Declercq
Né le 24 avril 1954 à Calais, Jean-François Declercq a passé son enfance entre mer et campagne. Il a fait des études paramédicales en kinésithérapie et exerce aujourd’hui le métier de kinésithérapeute libéral. Parallèlement, il enseigne la biomécanique par passion des sciences physiques. Il a été marié deux fois et a deux enfants.
Très tôt, il a été sensibilisé à la création artistique, entre autres par son père, Jacques Declercq, peintre et graveur. À l’école, il s’est intéressé à la musique, à la philosophie et à l’écriture, ce qui a eu de nombreuses répercussions dans sa vie.
Après avoir commencé à jouer de la guitare et de la basse vers l’âge de 15 ans, il a participé à la formation de nombreux groupes de rock et de blues. Il est actuellement bassiste d’un groupe de rock lillois formé en 1980 qui s’appelle « Les Malades » et qui s’est entre autres produit sur scène dans le cadre des Trans musicales de Rennes et du Printemps de Bourges.
Découverte en terminale grâce à un professeur auquel il doit beaucoup, la philosophie n’a eu de cesse de le fasciner au point de l’étudier pendant dix ans à l’université de Lille 3 en tant qu’étudiant salarié. Il a d’ailleurs obtenu une maîtrise dans cette matière dont on ressent la forte influence dans son écriture.
Si Jean-François Declercq n’a jamais écrit les textes qu’il met en musique ni écrit d’essai philosophique, il écrit… et ce depuis l’âge de 12 ans. Il a commencé par rédiger poèmes, nouvelles et journaux intimes pour finalement se consacrer uniquement à la poésie. C’est à la fin des années 70 que paraissent ses deux premiers recueils : Livre de vie aux éditions Saint Germain-des-Prés (1976) et De la révolte au rêve, une autoédition distribuée par P.J. Oswald (1977). À la même époque, il crée avec un ami photographe, Max Domon, le collectif « Contagion » avec lequel il est à l’origine de la réalisation d’une vingtaine d’affiches poétiques, écrites, imprimées, puis collées sur les murs des villes de Lille, Béthune et Calais dans le cadre de campagnes de « sensibilisation ministérielle » à la poésie. Puis, il a également créé quelques plaquettes en édition limitée : Amie Chemin (2009), Peines Perdues (2012) et L’Accru du Nihil (2014).
Aujourd’hui, il tient une page Facebook intitulée « Jean-François Declercq Poèmes ». Il a récemment participé au recueil collectif De l’humain pour les migrants (2018), a été visible sur la fresque Danse (macabre) de Sophie Brassart à l’université de Caen (2017/2019) et a participé à de nombreuses lectures poétiques visibles sur la chaîne Facebook et sur YouTube.
Après Blancheur d’étoiles suivi de Sexe et silex paru en 2016 et Des Mots Justes – Juste des Mots paru en 2019, Silences Verticaux est son troisième recueil publié aux éditions Accents Poétiques.
Interview de Jean-François Declercq à l’occasion de la sortie de son recueil « Blancheur d’étoiles suivi de Sexe et Silex »
Rencontre avec Jean-François Declercq qui s’est prêtée au jeu des questions réponses pour la sortie de son recueil « Blancheur d’étoiles suivi de Sexe et silex »