Petites histoires ordinaires et autres poésies (Ebook)

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Petites histoires ordinaires et autres poésies vous offre de vous « déconfiner » avec les mots, jongler avec eux, les arranger en rimes savoureuses, laisser tomber pour une fois les garde-fous de la ponctuation et se laisser aller sans attestation à un flot de substantifs qui vous perdront dans un dédale qui ne s’explique pas, vous feront traverser sans masque, le saugrenu, l’absurde et l’inattendu pour accéder allègrement aux dimensions du conte, de la fable et de la poésie. Joëlle observe et s’amuse dans une galerie de personnages pittoresques dont certains, vous verrez, ne vous sont probablement pas inconnus : tout est bon pour créer l’anecdote cocasse ! Et on aimerait que l’histoire ne finisse point ! Sa plume talentueuse le confirme, avec beaucoup d’humour, et signe : le bonheur est dans les mots !

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Description

Permettez à présent, chère lectrice, cher lecteur, l’audace d’une forte présomption. Après enquête, il semblerait que la Don Quichotte des mots laissât filtrer le fond de sa quête dans le texte intitulé « Le dernier bal des vampires » où transparaîtrait en fait, au détour de quelques lignes poignantes, sans vouloir vous alarmer, tout le drame de la nature humaine !

La fragilité du bonheur. On peut le décrire ou en parler en termes élogieux, mais quant à vivre le bonheur… : « on a marché longtemps sans piétiner nos rêves / on faisait bien attention où on mettait les pieds ». Cet étrange sentiment semble contenir, lorsque d’aventure, presque par inadvertance, il vous absorbe, qui plus est en duo avec l’être cher, son antithèse : la crainte de le voir échapper à son ou ses malheureux bénéficiaires ! D’où son caractère fugace et vulnérable… Une appréhension morbide qui engendre sa perte : « on avait peur déjà du chemin qui s’achève / trop de bonheur, il faut le payer ».

Dès lors, le clapet se ferme. Et avec une violence inouïe, on se trouve propulsé dans la réalité hélas bien humaine du chaos et de l’horreur : « on a bravé toutes les épines sauf celles de la herse / elle t’a bouffé, la garce / en grignotant ton corps / et m’a volé ton sang ».

Rassurons-nous, le fond est atteint et, de là, toute latitude est permise… On trouvera encore les accents amers d’une triste désillusion : « Comment deux poètes ont-ils pu se maudire, jusqu’à se haïr et ainsi finir ? » (cf. « Histoire banale »), et on éprouvera une belle nostalgie pour un bonheur inaccessible mais teintée d’espérance avec « la belle au sable dormant » et sa cargaison de potentialités contenues : « […] le bonheur est fait pour se partager […] si vous saviez tout ce que je porte encore dans ma coque dont j’entends toujours le chant ! […] Échouée, ensablée, j’attends ce fameux Prince » ou encore « […] ils allaient tous deux, au fil des rivières, sur les nénuphars, dans le silence complice de ceux qui s’aiment sans promesses » (cf. « La rescapée »).

Mais, habité désormais d’une certitude intérieure, on peut se livrer aux mots avec sérénité, les laisser dire et jouer avec toute la gamme et la richesse de leurs répertoires, sans craindre le dérisoire même quand il contient une touche existentielle : « Puis-je vous prêter la peau de mon chamois ?, dit-il pour rattraper ses bévues. […] Mais dans la salle d’attente de l’ophtalmologue en psychiatrie, il faut bien passer le temps. » (cf. « Les lunettes et le monocle »), « […] je vis arriver un troupeau de dinosaures. Je n’en fus pas très étonnée mais quand même je le signalai à l’agence […] » (cf. « Vacances insolites »), « […] demain, elle saura jusqu’où va la terre en ouvrant sa fermeture éclair » (cf. « La mercière), « […] une ambiance pour deux, et pourtant j’étais seule […]. Le vrai silence venait de s’installer. Le silence de l’immensité. Et voilà qu’un ours de force plus cinq – donc assez puissant – flaira le pot de miel » (cf. « Il faisait chaud dans le chalet »).

On peut, oui, se « déconfiner » avec les mots, jongler avec eux, les arranger en rimes savoureuses, laisser tomber pour une fois les garde-fous de la ponctuation et se laisser aller sans attestation à un flot de substantifs qui portent le lecteur dans un dédale qui ne s’explique pas, lui font traverser sans masque, le saugrenu, l’absurde et l’inattendu pour accéder allègrement aux dimensions du conte, de la fable et de la poésie : « Sa loge, c’est comme une cage dont la porte est toujours ouverte. […] dans ses yeux sont revenus les mouettes et de gros morceaux d’océan » (cf. « Les rêves jamais ne se délogent »).

Joëlle observe et s’amuse dans une galerie de personnages pittoresques dont certains, vous verrez, ne vous sont probablement pas inconnus : tout est bon pour créer l’anecdote cocasse ! Et on aimerait que l’histoire ne finisse point ! « J’en étais là de mes pensées lorsque soudain mes yeux furent attirés par une lumière très vive sur le côté gauche de l’avion. / Un des réacteurs était en feu ! / Qu’allais-je donc pouvoir faire ? / Le signaler rapidement, en gardant mon sang-froid, à l’hôtesse ? / Elle s’était endormie. / Je ne pus ouvrir le hublot. / Il semblait coincé. // Monsieur le Curé tapotait gentiment mon épaule avec son sourire apaisant. / « Mademoiselle, nous sommes arrivés ! » » (cf. « Y avait-il un curé dans l’avion ? »)… Une délicieuse épopée aux trois épisodes : « Y avait-il un cow-boy dans la diligence ? » ! « Je pris place sur la banquette de cuir avec un sourire, à côté d’une dame qui se présenta comme la Comtesse de Bécu […]. C’était un beau cocher, empli de prestance, avec une sorte de queue de pie, un joli nœud papillon et une fine moustache dont les poils se confondaient avec ceux de son fouet […]. Il y avait une espèce d’Harpagon avec une cassette sur les genoux […]. La Comtesse me chuchota : « C’est Louis de Funès ! ». « Ah bon et qui c’est celui-là ? » […] à côté d’Harpagon, il y avait aussi un moustachu […] Pierre Vassiliu […]. »

Attention quand même aux débordements de mots : « Un soir qu’il avait reproduit l’océan avec son grand édredon bleu, d’immenses vagues s’élevèrent et les murs de la petite chambre commencèrent à tanguer. / Le père entra sans frapper et fut happé par les flots » (cf. « Au-delà des rêves »).

L’auteur s’est-il jamais senti captif de sa vocation (cf. « Regrets éternels ») ? : « Il écrivait du fond de ses grands yeux, prisonnier à jamais des mots impatients qui voulaient sortir sans l’aide de sa bouche. ». L’histoire le suggère… de quoi vraiment en effet perdre la boule (cf. « Burn août ») : « La voyante a perdu la boule. L’ophtalmologiste, convoqué en un clin d’œil, lui propose une opération de cataracte pour voir les cours d’eau avec de la lumière. »

Joëlle confirme, avec beaucoup d’humour, et signe : le bonheur est dans les mots !

Claude Eymery

Informations complémentaires

Auteur(s)

Joëlle Eymery

Editions

Accents poétiques

ISBN

978-2-916792-35-4

Découvrez quelques pages de l’oeuvre

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